Cette mauvaise passe est une période normale dans la vie d’un enfant qui se manifeste autour des 2 ans de l’enfant (elle peut survenir entre 18 mois et 3 ans).
Bébé se met à refuser clairement les choses, il crie, pleure voire tape à la moindre contrariété… ? Ceci est « normal » et bon pour le développement de votre petite tête blonde !
Pourquoi cette crise :
Isabelle Filliozat dans son ouvrage « J’ai tout essayé » explique que jusqu’à environ 24 mois, dès que bébé se voit refuser quelque chose, ou qu’on lui prend quelque chose des mains, il vit un véritable drame, lui procurant des sensations similaires à une forte douleur physique. C’est donc pour lui naturel de pleurer. Les pleurs lui permettent d’évacuer cette forte charge de tension, de stress … Il est donc préférable de le laisser évacuer ce surplus d’émotions puis de l’inviter à faire une autre activité. Et si la crise de larmes ne passe pas, prenez bébé dans vos bras, les hormones apaisantes que le câlin procure l’aideront à retrouver son calme.
Ces vilaines crises sont considérées comme « normales », car elles font partie d’une phase d’apprentissage importante et incontournable qu’est la gestion des émotions. Rassurez-vous en vous disant que cela n’est pas dirigé contre vous, que ça fait partie de son développement et bien-sûr, ce n’est que passager !
Il est toutefois difficile pour les parents de ne pas culpabiliser, d’autant plus pour les mamans, qui sont le plus souvent leur figure d’attachement– cette personne avec qui on laisse aller toutes ses émotions sans se contenir ni se contrôler (majoritairement les mamans car ce sont plus fréquemment les mamans qui passent les premiers mois avec l’enfant à l’occasion du congé parental). L’enfant se charge de cumuler toutes les tensions ressenties en l’absence de sa maman, et ne les relâche qu’en sa présence. Alors même si parfois, c’est éreintant, culpabilisant …. Voyez-le comme un signe d’amour inconditionnel, ça l’est ! Et oubliez-les « avec moi, il ne fait jamais ça… »
Astuces :
On comprend tout à fait que le yoga, la méditation seraient vos meilleurs alliés pour rester zen …. Mais la patience vous apportera tout autant ! Et dans le cas où vous vous seriez emporté et que vous n’en êtes pas satisfait, exprimez-lui : « j’ai crié alors que j’aurais préféré être calme pour t’accompagner. C’est difficile de t’entendre dire NON toute la journée. »
Pour aider votre enfant :
- Aider le à reconnaître et mettre un nom sur ses sentiments. Il pourra ainsi mieux les dépasser, et réduire le temps de crise. S’il n’a pas encore les mots, aidez -le en mettant vous-même les mots sur ce qu’il essaie de vous faire comprendre. Il se sentira alors compris ;
- Préserver et/ou instaurer des routines adaptées à votre bébé/enfant. Les enfants aiment l’organisation et que tout soit toujours dans le même ordre ;
- En acceptant les émotions de votre enfant, cela ne signifie pas que vous acceptez tout et que vous aurez, comme vous l’entendrez beaucoup, un enfant « capricieux » ;
- Considérer votre enfant comme une personne à part entière ;
- Permettre à son enfant de libérer ses émotions, de les exprimer, le guidera peu à peu vers l’autonomie et l’aidera à commencer à faire des choix.
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