Winnticott (1896-1971) célèbre pédiatre, psychiatre et psychanalyste britannique a dit : « Ne soyez pas une trop bonne mère, soyez une mère suffisamment bonne »
A l’heure où la rentrée approche, nous appréhendons déjà la reprise et le poids qui repose sur nos épaules. Nous rêvons d’être une mère (trop) parfaite, à l’organisation irréprochable, aux soirées sans cris, sans pleurs, à la maison propre et rangée H24 … il en est souvent bien autrement. Mais rassurez-vous une trop bonne mère n’est pas la meilleure maman que l’on puisse être ou avoir, tout comme la mère pas assez bonne qui sera elle source d’angoisses.
Par exemple, une trop bonne mère peut-être une maman qui anticipe tout mais TROP comme : donner à manger à son enfant avant même qu’il éprouve la faim. Alors oui vous culpabiliserez lorsque par souci d’organisation votre bébé pleurera quelques minutes parce que vous êtes en train de préparer son biberon mais ce qui est certain et irréprochable, c’est qu’en agissant sans trop d’anticipation, vous laissez à votre enfant la possibilité d’apprendre à ressentir des sensations essentielles telles que la faim ou la soif, à laisser parler ses émotions (tristesse, désir, colère, joie …). Ce qui le préparera à la gestion de ses émotions, à la rencontre d’entraves que nous réserve la vie d’adultes.
Il faut trouver le juste milieu en étant une mère suffisamment bonne
N’oubliez pas que chaque mère est parfaite pour SON enfant. Une femme qui devient mère se construit au fur et à mesure que son enfant grandit et/ou que la famille s’agrandit. En effet, nous ne serons pas la même maman pour le premier que pour le deuxième enfant, ainsi de suite. Nous nous accordons à chacun de nos enfants, à ses besoins, à ses forces, à ses faiblesses. L’on se découvre également des capacités que nous n’aurions jusqu’alors pas imaginé. Certaines se découvriront plus patientes, d’autres plus à l’écoute que ce qu’elles auraient pu penser… Une chose est certaine le rôle et l’amour d’une maman est loin de tout ce qu’on pouvait imaginer tant il est dur, tant il est beau, tant il est fort.
A l’heure où fleurissent de merveilleux comptes Instagram remplies de ces mamans toujours apprêtées, aux maisons propres et étincelantes, aux enfants bien élevés, n’oubliez pas que ces photos représentent chacune 1 seconde de leur quotidien. Derrière les écrans existent la maman qui perd parfois patience, qui ne couvre pas assez son enfant (après avoir oublié de regarder la météo), qui a une régurgitation sur son épaule, et qui se lave qu’à 11h du matin car elle n’a pas dormi de la nuit. Ce n’est pas en allant chercher les clefs du bonheur des autres que l’on va réussir à trouver le sien. Le plus important est tout d’abord de se faire confiance dans notre rôle de Parent et d’être heureuse et épanouie à la fois en tant que mère mais aussi (et surtout) en tant que femme ; et cela se lira à travers vos enfants
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